
Le 24 novembre 2020
Le bureau responsable, mythe ou réalité ?
La 5e édition de l’enquête sur les pratiques liées à la gestion des déchets au bureau est sortie fin septembre.
L’étude est menée par Riposte Verte avec Ecologic et Valdelia. L’économie circulaire sert de fil conducteur entre les thématiques abordées : tri, collecte, achat responsable et communication interne.
Premier enseignement de cette étude, 92 % des répondants sont prêts à faire évoluer leurs pratiques pour trier plus. C’est une bonne nouvelle ! D’autant plus que trier à la source et collecter séparément les déchets est une obligation, autant chez soi qu’au bureau.
Autre information de l’étude, 37 % ont engagé une politique zéro plastique.
Le papier, toujours bien présent
Les chiffres de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) montrent l’urgence d’agir : entre 70 et 85 kg de papier sont consommés chaque année par un salarié du secteur tertiaire. Malgré l’essor du numérique, le papier représente à lui seul 75 % de ces déchets. Taux de recyclage : 20 %. C’est encore moins qu’à la maison (41 %).
Plastique encore omniprésent
Une autre source de déchets importants, c’est le plastique. Présent dans les emballages, de fournitures et alimentaires. Pauses café avec gobelets en plastique, bouteilles en plastique pendant les réunions, séminaires… Tous ces moments qui rythment la vie d’une entreprise et sont si producteurs de déchets. Conviviaux, mais polluants.
En 2020, en France, seulement 75 % des canettes et 58 % des bouteilles plastiques sont recyclés. L’une des actions est donc d’arrêter l’achat de ces produits, et de privilégier les contenants réutilisables.
Conscient de cette profusion plastique et de ces usages faciles, mais polluants, chez Monsieur Ticicote, nous livrons les plateaux-repas avec des bouteilles d’eau en verre, dans un emballage individualisé recyclable. Notre démarche contribue à alléger le poids des déchets, pour nous, comme pour vous.
=> Lien vers l’étude complète (PDF) : https://www.riposteverte.com/sites/default/files/documents/Observatoire/OBR_2020_Livret_Etude_dechets.pdf
Focus sur l’économie bleue, ou comment s’inspirer de la nature
L’économie bleue, vous connaissez ? En deux mots, c’est s’inspirer des écosystèmes naturels pour satisfaire les besoins sans produire ni déchets ni polluants. L’entrepreneur belge Gunter Pauli l’a initié dans les années 90. Cet entrepreneur et économiste belge a développé le concept d'économie bleue pendant qu’il approfondissait ses réflexions sur l'impact des activités humaines sur l'environnement.
L'économie bleue permet que tout ce qui est produit au cours d'une fabrication soit réutilisé.
Un exemple pratique de cette théorie : le marc de café. Il peut être utilisé pour nourrir des champignons. Ainsi, il n'est pas jeté et les éléments nutritifs qu'il contient servent à faire pousser des champignons. Certaines s’en servent aussi en produit cosmétique, mais c’est une autre affaire.
En industrie, ce cercle vertueux peut sembler vertigineux. Et pourtant, les méthodes de production peuvent aussi s’inspirer des prouesses de la nature pour fabriquer en polluant le moins possible et en réutilisant le plus possible. De plus en plus de produits sont conçus selon ce système.
- En savoir plus sur cette économie bleue, avec une conférence où Gunter Pauli présente ce modèle (temps de visionnage : 28 minutes) : https://www.youtube.com/watch?v=K9BpEkuRyzg&feature=youtu.be
Être acteur du changement et porter des valeurs, c’est aussi soutenir les hommes et les femmes qui partagent ces mêmes valeurs, mettre la lumière sur des réalisations qui concrétisent notre vision RSE et zéro déchet. Focus sur des initiatives positives et des actions inspirantes.